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Avec la Monarchie de Juillet s’est développé un remarquable mouvement intellectuel favorisant la création de sociétés savantes en France. Ainsi, le 21 décembre 1833, quelques personnes résolues à unir leurs efforts pour faire progresser les Sciences, les Lettres et les Arts dans les Pyrénées-Orientales créent la Société Philomatique de Perpignan. Celle-ci adopte en février 1839 l’appellation de Société des Pyrénées-Orientales, Sciences, Belles-lettres, Arts industriels et agricoles. Enfin en 1842, elle prend son nom définitif de Société Agricole, Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orientales.

La Société Agricole, Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orientales a pour but l’étude et la diffusion de tous les savoirs dans et sur le département, à travers la publication d’un Bulletin annuel – qui paraît depuis 1835 – et l’organisation d’événements culturels (cycle de conférences, visites, commémorations…). Elle s’emploie particulièrement à faire vivre les cultures catalane et occitane, ainsi que les spécificités de tous les territoires qui forment le département. Elle met à disposition du public de riches fonds bibliographiques et archivistiques.

  • Prochain événement
  • 03 avril 2025 à 18h30 – De la difficulté d’exercer la justice criminelle au XVIIIe siècle par Christophe Juhel, Professeur des Universités / Médiathèque de Perpignan – 15, rue Émile Zola, Perpignan

La justice criminelle d’Ancien Régime a longtemps pâti d’une image déplorable, notamment due à la pratique de la torture destinée à obtenir des aveux, de la peine de mort et des supplices, amputations ou marques infligés aux condamnés, de l’arbitraire dont usaient les juges pour fixer les peines ou encore de l’inégalité de traitement régnant parmi les justiciables… Autant de maux dénoncés par Cesare Beccaria en 1764 dans son Traité des délits et des peines, ouvrage qui, parmi d’autres écrits, illustre la prise de conscience au temps des Lumières de la nécessité de réformer cette matière. Jean Noguer, est l’auteur d’un manuscrit intitulé Traité des crimes suivant la jurisprudence de la Cour du Conseil souverain de Roussillon, une juridiction où il fut magistrat de 1734 à 1748, à travers lequel transparaissent à la fois l’humanité du magistrat, qu’il fasse preuve de douceur ou trahisse les doutes qui le traversent parfois dans l’exercice de ses fonctions, mais également les difficultés d’un juge à pratiquer un droit protéiforme, aux sources diverses et parfois confuses, voire enfin ses idées modernes lorsqu’il révèle souhaiter l’abolition ou réforme de certains usages lui apparaissant injustes ou obsolètes et partage sa vision de la Justice.

  • Participation de la SASL au colloque “Histoire locale, patrimoine et histoire générale” du CTHS (Aubervilliers, 18 novembre 2022)

Retrouvez ici plus d’informations sur l’intervention de Clarisse Requena, secrétaire générale, et Sylvain Chevauché, président de la SASL.

  • Notre dernier Bulletin

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S.A.S.L. des P.O.

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